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LES BIENFAITS DU MASSAGE AYURVÉDIQUE à L‘HUILE CHAUDE de SÉSAME

 

SHIRODHARA - SOIN 'ROYAL' AYURVÉDIQUE

 

HUILE DE BALA  POUR SHIRODHARA

 

CHOISISSEZ BIEN VOTRE THÉRAPEUTE OU MASSEUR/EUSE POUR ÉVITER DE MAUVAISES SURPRISES!


 

LA MÉNOPAUSE VUE PAR L'AYURVEDA

 

LA DÉPRESSION SELON l'AYURVEDA

 

 

HERBES AYURVÉDIQUES:

  • ASHWAGANDHA
  • CURCUMA
  • SHATAVARI
  • TRIPHALA
  • TULSI  - BASILIC SACRE

LES BIENFAITS DU MASSAGE AYURVEDIQUE à L‘HUILE CHAUDE de SESAME

 

L’huile de sésame (première pression à froid) est utilisée en Ayurvéda depuis des milliers années. Elle est utilisée non seulement pour des massages mais aussi pour de nombreux soins thérapeutiques, comme le Shirodhara (le soin où l’huile de sésame tiède coule doucement sur le front et le 3ème œil, procurant ainsi une profonde détente et lâcher prise). L’Ayurvéda considère que cette huile est ‘tri-doshic’, c’est-à-dire qu’elle peut rééquilibrer tous les 3 ‘doshas’ (constitutions) – non seulement sur le plan physique mais aussi sur le plan mental.

Elle est très riche avec des propriétés remarquables:

- Elle est riche en zinc, magnésium, phosphore, fer et calcium;

- La vitamine E dans l’huile de sésame lui permet d’hydrater en profondeur tout en maintenant la perméabilité de la membrane cellulaire ce qui garde un équilibre entre le liquide intra et inter cellulaire. Une utilisation régulière procure une peau douce et bien hydratée;

- Des études montrent que c’est un puissant antioxydant qui contribue à la diminution des rides;

- L’huile de sésame peut aussi agir comme un écran solaire naturel, et aide à éviter des coups de soleil et d’autres problèmes provoqués par des rayons ultra-violets;

-Les propriétés adoucissantes et réparatrices de l’huile de sésame contribuent à réparer des cellules d’une peau abîmée. L’application de cette huile améliore la circulation sanguine et ainsi aide à la régénération cellulaire;

-L’huile de sésame peut être utilisée sur la peau fragile des bébés et elle protège la peau contre des irritations provoquées par l’acidité des toxines éliminées par le corps;

-L’huile de sésame peut aussi lutter contre des rhumes/grippes – l’application de quelques gouttes tièdes dans le nez protège contre des bactéries  et des virus dans l’air et agit contre la sinusite et des migraines ;

-L’huile de sésame est également bénéfique pour traiter des problèmes de peau comme le psoriasis and l’eczéma;

-Elle nourrit les cheveux et le cuir chevelu, limitant ainsi les pellicules car elle détruit les bactéries qui les créent;

-Garder un peu de l’huile de sésame dans la bouche (‘Gandush’) est connu en Ayurvéda pour réduire les bactéries dans la bouche et aide à soigner la gingivite;

 

Donc la prochaine fois vous vous offrez un massage ayurvédique à l’huile de sésame vous connaitrez tous ses bienfaits en plus du bien-être procuré par le massage lui-même !

 

SHIRODHARA - SOIN 'ROYAL' AYURVEDIQUE

 

 

La ‘Reine’ des traitements ayurvédiques, ce soin très agréable consiste en un fil continu d’huile de sésame tiède aux herbes thérapeutiques – principalement BALA - sur le front et sur la tête. Il calme en profondeur le système nerveux, le stress, les migraines, les blocages émotionnels. Ce rituel est utilisé en Inde depuis des millénaires pour apaiser toute agitation mentale – ponctuelle ou chronique, légère ou profonde – il procure paix, sérénité et silence intérieur profonds.

La ‘Reine’ des traitements ayurvédiques, ce soin très agréable consiste en un fil continu d’huile de sésame tiède aux herbes thérapeutiques – principalement BALA - sur le front et sur la tête. Il calme en profondeur le système nerveux, le stress, les migraines, les blocages émotionnels. Ce rituel est utilisé en Inde depuis des millénaires pour apaiser toute agitation mentale – ponctuelle ou chronique, légère ou profonde – il procure paix, sérénité et silence intérieur profonds.

 

 

Shirodhara vient de deux mots sanskrit (front) et Dhara (flux). Ce traitement fut développé par des vaidyas (praticiens ayurvédiques) au Kerala en Inde, et était utilisé en tant que sukhachikitsa (thérapie de régénratiion).  Le Shirodhara est également une étape utilisée lors du panchakarmaLe shirodhara a pour effet de clarifier, de calmer l’esprit et d’améliorer les fonctions cognitives, il aide aussi au patient à se sentir à la fois revigoré et en paix.  Le shirodhara procure un état de relaxation profonde.  Contrairement à la plupart des soins ayurvédiques, qui ont un effet sur l’enveloppe physique et sur l’énergie du corps subtil, le Shirodhara a un effet purifiant sur le plan mental et procure un état d’esprit calme et équilibré.

Les bienfaits du Shirodhara      
• Le shirodhara est un traitement efficace pour diverses conditions telles que:  insomnies, désordres neurologiques, stress, maladies oculaires, migraines, perte de  mémoire, vertiges.
• C’est un traitement doux mais efficace qui active la circulation sanguine au cerveau.
• Le shirodhara élimine la fatigue, le manque de vitalité, améliore la mémoire et restitue l’équilibre des doshas (Vata, Pitta, Kapha).
• Le shirodhara agit principalement sur les couches mentales et aide à clarifier le brouillard  mental

• Le shirodhara calme en profondeur le système nerveux.

 

 

 

HUILE DE BALA  POUR SHIRODHARA

Connue en Inde comme Bala, (Sida cordifolia) est une herbe qui se développe sauvagement dans les terres en friche. On la trouve dans toutes les plaines tropicales et subtropicales partout en Inde et au Sri Lanka. Toutes les parties de la plante sont utilisées depuis des temps immémoriaux dans la médecine traditionnelle indienne, l'Ayurveda. Bala rétablit l'immunité générale (le mot Bala se traduit comme ‘immunité’ ou ‘force intérieure’).

 

C'est une des herbes le plus souvent utilisée dans la médecine ayurvédique parce qu'elle équilibre simultanément chacun des trois ‘doshas’ (dosha = constitution physio-psycho-émotionnelle) : Vata, Pitta, Kapha ce qui est très rare. Bala est principalement connu pour donner de la vigueur,de la force et du calme intérieur.

 

Bala a des propriétés anti inflammatoires. Il apaise surtout les nerfs excités et aide à la décontraction - mentale et physique - et au renforcement des muscles. En raison de ses propriétés l’huile Bala aide aussi efficacement dans plusieurs conditions telles que l’arthrite, la goutte, la sciatique, la raideur des articulations, la débilité nerveuse, des névralgies, des douleurs corporelle et mentales etc.

 

Bala est également connu pour augmenter la qualité et la quantité de sperme et possède des propriétés aphrodisiaques. D’où cette huile de massage contribue à la libido, de la dysfonction érectile et de l’éjaculation.Les graines contiennent des quantités d'alcaloïdes beaucoup plus importantes que les feuilles et les racines et sont employées comme aphrodisiaque. Elles sont également utiles dans le traitement de la colique, le tenesmus et même la gonorrhée.

 

 

   CHOISISSEZ BIEN VOTRE THERAPEUTE OU MASSEUR/EUSE POUR EVITER DE MAUVAISES SURPRISES!

 

Le rêve de beaucoup de personnes surtout des femmes vers leur 40-50 ans, voire des plus jeunes,  est de tout ‘plaquer’ – mari, enfants, boulot… - et de se lancer dans le bien-être. Rêve certes, mais la réalité est bien moins certaine !

 

Devant la recrudescence des nouveaux prestataires de bien-être, il est souhaitable de se poser quelques questions avant de choisir la personne qui va s’occuper de vous – corps, âme et esprit - afin de vous assurer de la qualité des soins prodigués.

 

Le métier et le parcours nécessaire pour devenir un(e) vrai(e) praticien(ne) en bien-être, et encore plus pour se doter des lettres de noblesse d’un(e) vrai(e)  thérapeute, sont difficiles et longs. N’importe qui peut s’offrir une petite formation surtout à l’étranger pour faire ‘exotique’ et récolter un joli certificat. Le problème est que souvent ces jolis certificats n’ont aucune valeur, ne garantissent aucun sérieux et sont souvent émis par n’importe qui a une imprimante - et si c’est écrit en anglais ça fait encore mieux !

 

De plus en plus de formations de bien-être sont proposées à droite et à gauche – même très courtes  en 2-3 jours !-  pour être masseur (euse) attitré(e) -  il est donc important de faire le tri des formateurs et des praticiens pour ne pas avoir de mauvaises surprises qui peuvent tourner au vinaigre en cas de pépin ou simplement pour ‘en avoir pour votre argent’.

 

Pour éviter de mauvaises surprises qui peuvent survenir même pendant un ‘simple’ massage, il est recommandé de poser quelques questions de base à votre futur(e) masseur (euse) – et ceci est d’autant plus important s’il s’agit d’un(e) thérapeute - pour vous assurer de son sérieux , de sa formation reconnue et surtout de son expérience pratique.

Par exemple, vous pouvez demander lors de votre premier contact avec le/la praticien(ne):

  • Sa formation :

-           La durée

-           Le contenu

-           L’agrément par un organisme officiel

-           Le parcours et l’expérience de l’école ou du formateur (trice)

-           Sa connaissance/formation sur l’anatomie

-           Le(s) diplômes du/de la praticien(ne) – le(s) lire en entier et vérifier ce qui est précisé (par exemple si une supervision du praticien par quelqu’un de compétent est requise pendant ses soins !)…

 

        •    Son expérience pratique:

-           Combien d’années de pratique professionnelle votre praticien a dans le domaine en question du bien-être

-           Comment il/elle met la personne à l’aise, en confiance

-           Comment il/elle gère des problématiques éventuelles de réaction émotionnelle ou physique des clients

-           Son expérience pour ré ancrer les personnes dans la réalité quotidienne après le massage/soin

-           Le % de clients qui reviennent régulièrement

-           Des témoignages de clients satisfaits

-           L’authenticité de la personne – est ce que le/la praticien(ne) est ‘vrai(e)’ ? / Est ce qu’il/elle  a bonne hygiène de vie (ex., fumer?) / Est ce qu’il/elle pratique ses conseils dans sa propre vie ou est-ce que c’est plutôt « Fais ce que je te dis mais pas ce que je fais »…

-           Délai pour avoir un RDV

-           Type, origine et qualité des huiles utilisées en massage

-           Articles de presse éventuels…

 

·          Votre ressenti

-           Au ton de voix du/de la praticien(ne), comment vous sentez-vous ?

-           Est-il/elle vraiment à l’écoute de vos besoins?

-           Vous sentez-vous en confiance, accompagné(e) avant, pendant et après la séance ?

-           Vous sentez-vous incompris(e), jugé(e), brusqué(e), même momentanément… ?

-           Combien de temps sentez-vous les bienfaits du massage/soin – 10 minutes, 1 heure, 2-3 jours, voire plus ?

-           Comment-vous sentez-vous dans le lieu du massage ou du soin–détendu(e), calme, en paix, dans un bain de positivité et de belles énergies...

 

Si la personne interrogée hésite ou ne sait pas répondre, méfiance ! Testez et approuvez si votre âme se sent bien après votre soin…  

 

« Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester » - Proverbe indien

 

 

LA MÉNOPAUSE VUE PAR L'AYURVEDA

La ménopause est une déficience de l'hormone naturelle (l'œstrogène) qui arrive vers l'âge de 45-55 ans. Après 40 ans, les ovaires réduisent leur production d'hormones sexuelles. De ce fait, les menstrues et d'autres fonctions du corps sont perturbées. Finalement les menstrues cessent de manière définitive. Cette phase finale est appelée: ménopause.
Inutile de dire que cette phase marque aussi la fin de la fertilité chez la femme.
Des règles irrégulières, des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, la sécheresse vaginale et des démangeaisons ou des sautes d'humeur sont les symptômes typiques de la ménopause.

L'ostéoporose, les maladies cardiaques et la maladie d'Alzheimer sont les risques à long terme de la ménopause. Avec l'augmentation de l'espérance de vie, la ménopause est devenue un phénomène inévitable dans la vie d'une femme et beaucoup d'années sont à vivre dans la phase post-ménopause. A l'époque actuelle, la femme perçoit la ménopause comme une occasion de se concentrer sur de nouvelles activités et de révéler ce qu'il y a de mieux en elle. De ce fait, le traitement de cette phase transitoire a maintenant plus d'importance que jamais auparavant.

Certains des symptômes communs chez une femme en phase de ménopause sont
1] l'anémie, la faiblesse
2] le sentiment de chaleur intense dans le corps dans certaines circonstances
3] la transpiration nocturne excessive
4] la chute excessive de cheveux
5] des indispositions irrégulières avec un saignement excessif ou modéré
6] des mictions fréquentes avec sensation de brûlures
7] la sécheresse vaginale et des démangeaisons
8] les douleurs articulaires
9] l'œdème
10] l'irritabilité
11] l'insomnie.

En médecine allopathique, les médecins prescrivent des T H S. (Traitement Hormonal de Substitution) à base d'estrogène et progestatifs .En plus d'être coûteux, de nombreuses femmes appréhendent les THS à cause du risque associé de développer des cancers de sein et/ou des cancers utérins. Les THS sont aussi contre-indiqués chez les femmes ayant une hypertension, ayant fait un infarctus du myocarde, des migraines, des maladies hépatiques ou de vésicule biliaire.

L'Ayurveda, la science de la vie, préconise un traitement holistique de la ménopause en utilisant des herbes diverses et des minéraux et offre une option fiable au traitement conventionnel.

Quelques remèdes ayurvédiques simples sont très utilisés, comme les phytoestrogènes qui sont des substances semblables à l'œstrogène mais d'origine végétale. Elles imitent les actions des œstrogènes dans le corps, mais sont exempts de leurs effets secondaires.
Certains des préparations ayurvédiques telles que: Ashokarishta, Dashamularishta, Lodhra, Trivang Bhasma etc peuvent aussi être utilisées.


Ces préparations doivent être prises après consultation d'un médecin ayurvédique.

 

 

Quelques conseils pour augmenter les effets bénéfiques des médicaments ayurvédiques :

-Compensez le taux bas de calcium dans votre corps, en consommant plus de produits riches en calcium comme le lait écrémé (ou palak).

-Maîtrisez votre taux de cholestérol

-Préférez les produits alimentaires entiers, naturels. Évitez les produits à graisses saturées comme le fromage et le beurre.

-N'oubliez pas d'avoir un apport suffisant dans votre régime de graisses non saturées comme l'huile de tournesol ou l'huile de maïs.

-Limitez votre consommation de thé ou le café à une à deux tasses quotidiennes.

-Évitez la vie sédentaire.

-Faites de l'exercice physique tous les jours (aprés consultation de votre médecin) pour vous maintenir en forme.

-Pratiquez le yoga et la méditation pour calmer et contrôler votre esprit et gérer votre stress.

-Développez une approche positive de la ménopause.

-Plus important encore, évitez de fumer et boire de l'alcool.

 

 

Ménopause harmonieuse avec l'aide de l'Ayurveda

La ménopause n'est pas une maladie. C'est un processus naturel dans la vie d'une femme. Sa façon de voir cette phase de sa vie est pour beaucoup dans la fréquence et la sévérité des symptômes. Si la ménopause est vue comme la fin de la jeunesse et de la sexualité, il lui sera beaucoup plus difficile de la vivre que si elle est vue comme une phase naturelle de sa vie, avec une liberté plus importante.


L'Ayurveda lie la ménopause avec le vieillissement. Le vieillissement est une étape la« Vata » prédominante de la vie. De ce fait, certains des symptômes de ménopause vécus par quelques femmes sont semblables aux symptômes qu'on rencontre quand le Vata dosha monte et déséquilibre le corps. Les symptômes de la ménopause de type Vata peuvent induire la dépression, l'inquiétude et l'insomnie. La ménopause peut aussi se manifester par une augmentation des deux autres humeurs. Les femmes avec des symptômes de type Pitta, sont souvent colériques et subissent des bouffées de chaleur. Les symptômes de type Kapha incluent l'indolence, la prise de poids et des sentiments de pesanteur (mentale et physique).

 


Le type de traitement dépend du dosha dans lequel les symptômes se manifestent.
Il est important de noter que les problèmes de santé pendant la ménopause sont des déséquilibres dans le corps qui existaient déjà, mais qui ne sont plus masqués par l'accentuation des changements hormonaux. Les symptômes de ménopause sont un appel de la nature pour vous obliger à porter plus d'attention à votre santé. Prendre conscience du déséquilibre des doshas et faire de sorte à le rééquilibrer, porter attention à son régime alimentaire, et changer son style de vie est maintenant primordial pour continuer à avancer dans la vie de manière harmonieuse sans le fardeau de problèmes de santé chroniques.

 

Les symptômes de la ménopause de type VATA (Air et Espace):


Nervosité, inquiétude, panique, des sautes d'humeur, sécheresse vaginale, peau terne, sensation de froid, règles irrégulières, insomnie, bouffés de chaleur variables, constipation, palpitations, douleurs articulaires.

Traitement :

Régime: préférer les plats et boissons chauds, faire des repas réguliers et utiliser des épices tels que le fenouil et le cumin. Diminuer la consommation de caféine et autres stimulants, de même que le sucre raffiné, les boissons froides, les salades.

Style de vie: Se coucher tôt, massages à l'huile d'amande et huile d'olive, méditation, yoga, ainsi que la marche à pied de façon régulière.

Les « herbes » anti-Vata sont entre autres:

l'ashwagandha, le shatavari, l'arjuna, l'astragalus, la cardamone, la racine de comfrey, l'ail, le ginseng, le guggul, les baies d'aubépine, la réglisse, la myrrhe, le rehmannia, le santal et le zizphus.


Les symptômes de la ménopause de type PITTA (Feu et Eau):

Inclinaison à un tempérament chaud, colère, irritabilité, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, règles abondantes, infections urinaires, éruptions cutanées et acné.

Traitement :

Régime: préférer produits alimentaires frais, consommer beaucoup d'eau, de fruits juteux doux (raisins, poires, prunes, mangue, melons, pommes,) et comme légumes courgettes, concombres, des produits biologiques de préférence.

Épices: utiliser de la cannelle, la cardamone et le fenouil. Éviter les produits épicés chauds, les boissons chaudes et l'alcool. Aucun repas tard dans la nuit.

Style de vie : se coucher avant 22h00, massage utilisant la noix de coco et l'huile de sésame. méditation et utilisation d'autres techniques pour réduire la colère, la haine et le ressentiment. Limiter les exercices et l'exposition au soleil.

Les herbes « anti-Pitta » sont entre autres:

Le shatavari,  l’aloe vera, l'arjuna, le gotu kola, le safran, le santal.

 

Les symptômes de la ménopause de type KAPHA (Terre et Eau):

Prise de poids, mollesse, état « léthargique », rétention d'eau, infections mycologiques, paresse, manque de motivation, digestion lente.

Traitement :

Régime: Préférer la nourriture légère, sèche et chaude, Consommer des fruits, des grains entiers, des légumineuses, des légumes.

Épices: utiliser le poivre noir, le curcuma et le gingembre. Éviter la viande, le fromage, le sucre, les produits alimentaires et boissons froides. Une diète complète hebdomadaire peut être utile. Prendre le dernier repas le plus possible avant 18h00.

Style de vie : Se lever tôt (par 6h du matin). Huile de moutarde et huile de lin pour le massage.

Les herbes « anti-Kapha » sont entre autres:

le piment de cayenne, la cannelle, le guggul, la moutarde et la myrrhe.

 

Facteurs clefs pour la réalisation d'une ménopause harmonieuse:

Une transition agréable de la période de ménopause et une bonne santé pour les années suivantes peuvent être réalisés avec l'aide de:

1. L'équilibre des Doshas:

vérifier le déséquilibre des doshas selon les symptômes et suivre les conseils donnés ci-dessus pour le rééquilibrer.

2.Le régime:

Le régime joue un rôle clef dans l'équilibre hormonal pendant et après la ménopause. On sait que les japonaises ressentent rarement des bouffées de chaleur, probablement parce que leur régime contient de grandes quantités de soja, une alimentation riche en certains pyhto-oestrogènes appelés "isoflavones".Le soja n'est pas la seule source de phyto-oestrogènes. Une autre source de phytoestrogens est appelé "lignans", des composés qu'on trouve dans les grains et les céréales, les haricots secs et les lentilles, le lin, les graines de tournesol et les arachides, les légumes comme l'asperge, les patates douces, les carottes, l'ail et le brocoli et les fruits comme les poires, les prunes et les fraises.
Des herbes et des épices comme l'origan, le thym, la muscade, le curcuma et la réglisse ont aussi des propriétés oestrogeniques.

Avoir un régime varié en fruits, légumes, grains entiers et légumes secs est une source riche de phytoestrogenes. La variété et la modération sont importants parce que de même qu'une grande quantité d'oestrogène est malsaine après que la ménopause, autant, trop de phytoestrogenes peuvent être dangereux.

L'Apana Vata, qui gouverne le système génito-urinaire, l'élimination et la menstruation, est une clef pour préparer la ménopause. Boire abondamment de l'eau « chaude » pendant la journée, manger beaucoup de légumes verts aide à l'élimination et est aussi une bonne source de calcium.


Pour les déséquilibres Pitta et Vata, un petit déjeuner de pommes cuites, de pruneaux et de figues est une bonne manière de démarrer la journée, équilibrer les doshas et faciliter la digestion.

3. Le Panchakarma

Des symptômes plus sérieux, comme les bouffées de chaleur fréquentes, la perturbation régulière du sommeil et les sautes d'humeur sévères, sont les signes de déséquilibres plus profonds. L'Ayurveda dit que ces symptômes tenaces sont dû à l'accumulation de déchets et de toxines, mentionnées comme "ama", dans les tissus du corps. Dans ce cas, un programme de désintoxication ayurvédique traditionnel, le "panchakarma", peut être nécessaire pour purifier le corps et apporter le soulagement.
Cette approche purifiante interne est aussi le traitement de choix pour des problèmes plus sérieux comme l'ostéoporose et le haut niveau cholestérol.

Le panchakarma doit être adapté à chaque individu, en fonction de son Prakriti et des déséquilibres diagnostiqués et doit être pratiqué par un médecin ayurvédique compétent. Voir VOYAGES

 

 

 

La Dépression selon l’Ayurvéda

 

La perspective ayurvédique au sujet de la dépression demande de comprendre le fonctionnement de l’esprit, des émotions et des sensations. Il existe plusieurs formes de dépression. Elle fait souvent suite au surmenage, aux grands efforts, aux traumatismes, à la fatigue surrénale.

 

La dépression est lorsqu’une SEULE pensée ou une SEULE émotion reste à l’intérieur de notre champ mental et tourne sans cesse en rond, jusqu’à ce que le système nerveux n’en puisse plus. C’est ce qu’on nomme dépression nerveuse. Dans le sens ayurvédique, l’esprit comprend le raisonnement intellectuel, la mémoire, les émotions, les sensations, le mouvement des pensées…car toutes nos pensées, nos émotions et nos sensations ne sont que transitoires. La fonction mentale est donc toujours en changement. Et trop rarement, nous sommes pleinement conscients de ce flot de pensées, d’émotions et de sensations qui traversent le champ de la conscience. Tous ce flot de pensées est unique et individuel pour chacun. Il n’y a aucune pensée ou émotion qui sont problématiques mais c’est la relation que nous entretenons avec elles.

Nous pouvons choisir d’être esclaves de nos pensées et émotions, ou devenir maître de ces émotions. Pour cela, demandez-vous si votre pensée, votre émotion, votre activité…vous confère la paix  ou vous apporte stress, anxiété et tristesse. À nous de choisir la paix ou la souffrance. Trop souvent conditionné à choisir la souffrance, nous devons changer ce conditionnement et ces habitudes mentales en lien avec qui nous sommes au plus profond de notre être. Cela demande des efforts et prend du temps, mais ô combien le résultat en vaut la peine.

 

Nous pouvons constater qu’en éliminant les pensées, les émotions ou les activités qui nous perturbent, nous ressentons la paix. Pour retrouver cet espace de paix intérieur, identifiez d’abord la pensée qui vous perturbe, devenez conscient quand cela arrive dans votre esprit et là à ce moment précis, vous avez un choix : Celui de sombrer dans votre souffrance ou de choisir de la relâcher et de la laisser sortir de votre esprit. Elle peut revenir dans quelques minutes, quelques heures, quelques jours pour sonder vos comportement, alors répéterez cette même démarche jusqu’à ces pensées se fatiguent et disparaissent.

 

Les sons sont très efficaces pour se détacher de son esprit. Car nous ne sommes pas limités à notre mental. Notre esprit est là pour nous servir, pas pour nous manœuvrer.

 

– HUM : dissipe la peur et l’anxiété (bénéfique pour le dosha Kapha)

 

– SHRIM : rafraîchissant, créatif et féminin (bénéfique pour le dosha Pitta)

 

– RAM : protecteur, calme et apaisant (bénéfique pour le dosha Vata)

 

– SHAM : détachement, paix et contentement (bénéfique pour le dosha Pitta)

 

Pour la médecine ayurvédique, la dépression peut être liée à un déséquilibre chimique dans le système endocrinien. Ce trouble biochimique peut-être causé par de nombreux facteurs : stress mental, anxiété, peur, soucis, stimulation excessive des sens, manque d’amour, mais aussi l’ingestion d’aliments ou de produits comportant des éléments chimiques oestrogéniques, les médicaments. Trop souvent, nous sommes programmées pour croire que ce qui arrive au corps nous arrive à nous, offrez-vous la liberté de vous dissocier du mauvais fonctionnement de votre corps, n’acceptez pas non plus les étiquettes (instable, dépressive, trop sensible…), le mieux est d’agir pour rééquilibrer votre corps. Un mélange de plantes choisie en fonction de votre dosha permettra de corriger le déséquilibre physique du système endocrinien.

 

La dépression du dosha Vata est liée au manque d’amour et de nourriture. Elle peut commencer de façon soudaine et être variable. Alternance de période de dépression et des périodes de grande énergie, d’hyperactivité. Elle est liée de près à l’anxiété et à l’insomnie.

 

La dépression du dosha Pitta fait généralement suite à un échec, à une déception professionnelle. Souvent associée à la colère.

 

La dépression du dosha Kapha fait suite au surmenage, aux traumatismes, à la fatigue surrénale. Généralement signe d’un système immunitaire affaibli. Kapha en excès souffre d’un manque d’énergie, de léthargie, d’un fonctionnement général au ralenti ainsi que des attitudes d’attachement.

 

QUELQUES CONSEILS 

 

– Le gingembre, la cardamome et le basilic sacré ouvrent l’esprit et le coeur.

 

– Faîtes des promenades pour stimuler la circulation  et s’imprégner de l’énergie positive de la nature

 

– Ateliers créatifs

 

– Respiration pranayama

 

– Humez des odeurs d’eucalyptus, de camphre, le frangipanier

 

– Massages et traitements ayurvédiques : massage ayurvédique  à l’huile chaude  ou  shirodhara (filet d’huile sur le front)

 

Pour Vata : Infusion d’ashwagandha (3 c. à thé) + gattilier (2 c. à thé ) + valériane (2 c. à thé) + acore vrai (1 c. à thé) + fenouil (1 c. à thé) + cumin (1c. à thé) + gingembre (1 c. à thé).

 

Pour Pitta : Infusion de millepertuis (3  c. à thé) + gattilier (2 c. à thé) + Centella asiatica (2 c. à thé) + fenouil (1c. à thé) + cumin (1c. à thé) + cannelle (1c. à thé)

 

Pour Kapha : Infusion de millepertuis (3 c. à thé) + gatillier (2c. à thé) + centella asiatica (2 c. à thé) + fenugrec (1c. à thé) + cardamom (1c. à thé) + gingembre (1c. à thé)

 

Le millepertuis équilibre le système endocrinien. Cependant l’utilisation prolongée du millepertuis peut-être perturbatrice pour le dosha Vata.

 

Le gatillier est la meilleure plante pour le déséquilibre de progestérone  liée à toutes sortes de troubles émotionnels.

 

Utilisez ces infusions comme guide, rien n’est exhaustif. Pour approfondir, veuillez consulter un médecin ou thérapeute ayurvédique.

 

 

 

 

 

ASHWAGANDHA

 

Aswagandha est un arbuste embranché droit avec des fleurs jaunes verdâtres ou sinistres. Aswagandha en Inde est apparenté au ginseng dans d'autres parties de l'orient. Tous les deux sont espionnés pour leurs propriétés augmentantes et stimulantes sexuellement de longévité.


Herbe et plante d'Ashwagandha - les avantages et les effets secondaires d'Ashwagandha s'enracinent

La racine d'Ashwagandha contient des flavonoïdes et beaucoup de substances actives du withanolide classent.

Il y a une herbe considérée comme un tonique adaptogenic de la 1ère classe dans un des plus grands systèmes médicaux de fines herbes du monde, une herbe qui peut comparer favorablement aux toniques de fines herbes les plus renommés du monde tels que le ginseng (ginseng de Panax), astragale (membranaceus d'astragale), GUI de dang (sinensis d'angélique officinale), champignon de reishi (lucidum de Ganoderma) et suma sud-américain (paniculata de Pfaffia) et comme ces derniers a été tenu à l'égard élevé par des générations des personnes en milléniums pour que sa capacité augmente la vitalité, l'énergie, la résistance et la vigueur, de favorise la longévité et de renforcer le système immunitaire sans stimuler les réservations du corps.

Ashwagandha a beaucoup d'avantages significatifs, mais est le plus connu pour ses propriétés adaptogenic puissantes, signifiant qu'il aide l'esprit et le corps à s'adapter mieux pour soumettre à une contrainte. Il nourrit les nerfs et améliore la fonction de nerf pour vous aider à maintenir le calme pendant des situations stressantes.

Il est dit pour fonctionner principalement sur les systèmes reproducteurs et nerveux couplés aux qualités rejuvenating. Il est utilisé généralement pour augmenter la vitalité, récupérer des maladies et de la gestion chroniques de douleur pour des conditions arthritiques. Les aides d'Ashwagandha règlent le sucre de sang qui facilite en supprimant des cravings de sucre.

Traditionnellement, l'ashwagandha a été employé dans beaucoup de manières--comme sédatif, diurétique, tonique rejuvenating, agent anti-inflammatoire, et comme « adaptogen » (renforceur de résistance). Beaucoup de herboristes occidentaux se réfèrent à cette herbe en tant que « ginseng d'Ayurvedic » en raison de sa réputation pour l'énergie, la force, et la vigueur croissantes, et pour que sa capacité soulage l'effort.

 

CURCUMA

Curcuma Longa de son nom latin, le « safran indien », alias curcuma, est une épice connue aux quatre coins de la planète depuis la nuit des temps. On ne compte plus les innombrables préparations culinaires qui l’utilisent, souvent sans en connaître la moindre propriété. L’Ayurvéda attribue au curcuma de très nombreux effets positifs en termes de santé. Les recherches scientifiques les plus récentes valident plusieurs des bienfaits prêtés à cette plante herbacée vivace et rhizomateuse. Ces découvertes ont été jugées « si étonnantes » que les Etats-Unis ont voulu breveter certains de ces usages, déclenchant un intense différend avec l’Inde. Point de départ de cette affaire que certains ont  qualifié de bio-piraterie, le Medical Center de l’Université du Mississippi obtient sous le numéro 174363 un brevet décrivant l’usage du curcuma pour soigner les blessures. Ceux qui ont visité l’Inde savent que chaque famille indienne garde dans un coin de sa cuisine un mélange de ghee et de curcuma afin justement de soigner les blessures, pratique qui remonte à des temps immémoriaux. Ce brevet, obtenu en 1995, a été immédiatement contesté par le Council of Scientific and Industrial Research de l’Inde. Motif ? Ces propriétés sont largement documentées dans les traités de l’Ayurvéda depuis des milliers d’années. L’Office américain des brevets a fini par annuler ce brevet.

 

Cet incident témoigne du fait que la réputation du curcuma est loin d’être usurpée. L’Inde a l’un des taux les plus faibles du monde en termes des cancers de la prostate, du sein, des os et des poumons, un constat que les chercheurs attribuent sans le moindre doute à la consommation régulière de curcuma. Cette épice ménagère – qui convient à toutes les constitutions et qui peut être consommée en toutes saisons – possède également des propriétés anti-inflammatoires. Elle soutient les fonctions cognitives. Et ce ne sont là que quelques-unes des étonnantes propriétés de cette épice connue pour influencer l’expression de plus de 700 gènes, d’où ses nombreux bienfaits sur la santé. L’Ayurvéda préconise aussi son usage pour garder un intestin et un tissu articulaire sains, une peau saine, un esprit clair ainsi que pour favoriser l’écoulement de la bile, le fonctionnement du foie ou encore le métabolisme de la graisse. La santé de l’intestin, siège du dosha Vata, est fondamentale aux yeux de l’Ayurvéda. En occident, la médecine évalue la santé de l’intestin au moyen d’une coloscopie, examen endoscopique réalisé sous anesthésie. Or, une très grande étude américaine parue dans Annals of Internal Medicine révèle que certains problèmes graves ne sont pas détectés lors de cet examen pourtant considéré comme une « routine de dépistage » par la médecine moderne. Du coup, l’efficacité de la coloscopie en termes de diagnostic chute de 100 % à moins de 70%, ce qui oblige théoriquement à des examens supplémentaires. Or, à ce sujet, deux études portant sur la curcumine – l’une des substances actives extraites du curcuma – montrent qu’elle outrepasse les résultats de médications allopathiques en termes de soutien à la réplication et la réparation cellulaire. Elle favorise également une mort naturelle de la cellule par le mécanisme d’apoptose en relation avec le cancer. Sur la base de ces premiers résultats, plusieurs chercheurs ont affirmé que la curcumine possédait toutes les caractéristiques souhaitables d’un complément alimentaire.

              

Les vertus anti-cancer du curcuma sont aujourd’hui largement documentées par la science moderne qui reconnait pleinement ses propriétés anti-inflammatoires, l’inflammation chronique étant un facteur sous-jacent de nombreuses maladies chroniques. En Inde, la fréquence des quatre cancers les plus répandus en Occident – cancer du côlon, du sein, de la prostate et du poumon – est dix fois plus faible. Un récent article du Journal of Nutritional Biochemistry rapporte que la curcumine a réduit une tumeur cérébrale chez neuf parmi onze souris contaminées sans aucun signe de toxicité. L’article rapporte aussi que la curcumine n’affecte pas les cellules en bonne santé et, plus surprenant, qu’elle agit en synergie avec deux médicaments utilisés en chimiothérapie, augmentant ainsi l’élimination des cellules cancéreuses. Une autre étude, publiée dans Cancer Prevention Research en 2008, rapporte que la curcumine freine la motilité des cellules du cancer du sein et leur propagation en inhibant le fonctionnement de l’alpha-6-bêta-4 intégrine. Ce composé contribue au développement du cancer en renforçant la résistance des cellules à l’apoptose. Les cellules cancéreuses ne mourant pas, la curcumine peut servir alors d’agent thérapeutique contre les tumeurs qui surexpriment l’alpha-6-bêta-4. Confirmant ce résultat, une étude parue dans Molecular Pharmacology en 2009 montre que la curcumine inhibe la croissance des cellules cancéreuses du pancréas et accroît la sensibilité des cellules à la chimiothérapie. La curcumine favorise par ailleurs la mort des cellules du cancer du poumon et cible les cellules souches cancéreuses. Un essai clinique réalisé auprès de fumeurs a montré que la consommation quotidienne de 1,5 g de curcuma pendant 30 jours diminuait les composés cancérigènes présents dans l’organisme. Par quels mécanismes ces effets interviennent-ils? La curcumine inhibe la prolifération des tumeurs, détruit les cellules mutantes, inhibe la transformation de cellules normales en cellules cancéreuses, diminue l’inflammation, empêche le développement des vaisseaux sanguins nourrissant la tumeur et enfin inhibe la synthèse d’une protéine essentielle à la formation des tumeurs.                

 

Les vertus du curcuma ne s’arrêtent pas là. Il intervient avec succès contre les ravages de déclin cognitif grâce à une bonne dizaine d’actions neuro-protectrices qui favorisent des fonctions cognitives saines. Le cerveau étant par nature un tissu dominé par du gras, les toxines liposolubles peuvent s’y accumuler et causer d’importants dommages. Le curcuma étant lui-même liposoluble, il aide à éliminer les toxines liposolubles des tissus les plus profonds. En outre, le curcuma traverse la barrière hémato-encéphalique pour se joindre à des neurotoxines, comme la plaque ‘amyloïde bêta’, et exercer ainsi sa bénéfique activité antioxydante. Les effets sur la maladie d’Alzheimer commencent à faire l’objet d’investigations depuis que de récentes études épidémiologiques ont révélé que le taux de cette maladie était 4,4 fois plus faible chez certaines populations de l’Inde ayant une consommation élevée de curcuma. Une étude réalisée sur des animaux montre que la consommation de curcumine améliore les déficits cognitifs reliés à la maladie d’Alzheimer par plusieurs mécanismes neuro-protecteurs associés aux propriétés antioxydants, anti-inflammatoires et anti-cholestérolémiques de la curcumine. De premiers essais chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer montrent que la curcumine ralentit le développement de la maladie.

 

Les effets de cette plante sur l’humeur sont eux-aussi largement documentés. Ainsi, la curcumine est connue pour stimuler la norépinephrine, favorisant du même coup la bonne humeur, l’attention, le sommeil, le rêve et l’enseignement supérieur. Plus surprenant, elle stimule également les niveaux de dopamine, l’hormone qui intervient dans la motivation et qui prend en charge le plaisir, l’émotion, la satisfaction et la locomotion, ainsi que la sérotonine qui joue un rôle clé dans l’humeur, la mémoire, l’apprentissage, l’appétit, le comportement sexuel, le sommeil, etc. Dans une étude conduite en 2013, un groupe à qui l’on a donné du curcuma a montré une amélioration de 64% de l’humeur. Une autre étude clinique publiée par Phytotherapy Research illustre les effets de la curcumine dans le traitement de graves états dépressifs. Elle montre que la curcumine est aussi efficace que des médicaments tels que le Prozac ou le Zoloft avec l’énorme avantage de n’engendrer aucun effet secondaire. Bien que les mécanismes de ces effets ne soient pas totalement décryptés à ce jour, les chercheurs soupçonnent le curcuma d’agir comme facteur neurotrophique du cerveau, favorisant la croissance et le développement des neurones et aidant les cellules à lutter contre la dégénérescence en cas de stress.

             

 

Le curcuma est aussi le remède idéal contre la congestion lymphatique. Ce mal prend racine dans l’intestin lorsque la paroi intestinale est irritée ou en cas de stress. Les récepteurs du stress bordant l’intestin, en cas de forte dose de stress, les muqueuses intestinales réagissent en produisant un excès de mucus qui peut compromettre les voies d’absorption et de détoxification de l’intestin, ce qui conduit à une congestion du système lymphatique. Dans de telles circonstances, le curcuma soutient la muqueuse de l’intestin, fluidifie le mucus, et prend en charge l’écoulement de la bile. En plus de la dégradation nécessaire des graisses alimentaires, la bile est la première réponse immunitaire de la physiologie afin d’émulsionner les toxines liposolubles stockées dans les graisses. Il s’agit notamment de métaux lourds et de pesticides. Sur un tout autre registre, les effets du curcuma sur les virus ont été illustrés dans une récente étude portant sur l’herpès simplex virus-1 (HSV-1). Un groupe de cellules a été traité avec un extrait de curcuma alors que l’autre groupe n’a reçu aucun traitement. Les cellules traitées au curcuma présentaient une moindre croissance ainsi qu’une taille réduite de HSV-1 par rapport aux cellules non traitées . L’extrait de curcuma favorise ainsi la résistance des cellules face à l’infection par le HSV-1 et ralentit la réplication et la croissance de la culture de l’herpès. Le mécanisme de l’effet anti-viral met en jeu la suppression de l’expression du gène HSV-1. Bien sûr, une étude in vivo sera nécessaire pour valider l’effet du curcuma sur l’herpès dans des conditions réelles. Signalons au passage qu’afin de prévenir les boutons de fièvre et les poussées d’herpès, il est recommandé d’éviter les aliments riches en arginine comme les graines et les noix, le chocolat, la caroube, le jus d’orange, la caféine ou encore la pastèque.

 

La curcumine est également reconnue en tant que puissant antioxydant, capable de piéger les radicaux libres qui endommagent les membranes cellulaires, altèrent l’ADN et accélèrent le vieillissement. En outre, la curcumine empêche l’agrégation des plaquettes du sang qui s’agglutinent pour former des caillots et déclencher ainsi des infarctus ou des AVC. Elle stimule la vésicule biliaire afin qu’elle produise plus de bile, améliorant du même coup la digestion. La Commission Allemande E, chargée de déterminer les plantes qui peuvent être prescrites en toute sécurité sur le sol allemand, a approuvé le curcuma pour lutter contre les problèmes digestifs. Une étude en double-aveugle a montré en effet que le curcuma réduisait les symptômes de ballonnements et de gaz chez les personnes souffrant d’indigestion. L’efficacité de la curcumine dans la prévention de l’oxydation du cholestérol-LDL ainsi que la diminution du cholestérol total a été démontrée chez l’animal.            

 

Au terme de cet article donnant un petit aperçu des nombreux mérites du curcuma, nous sommes bien loin d’avoir fait le tour complet de la question. Il en ressort néanmoins que la curcumine et ses métabolites sont en grande partie à l’origine de ces effets. Même si davantage d’études sur l’être humain seront nécessaires pour apporter des preuves scientifiques, nous en savons déjà suffisamment pour désirer intégrer le curcuma dans notre alimentation, ce qui est une sage décision du point de vue de l’Ayurvéda. Quelques précautions sont tout de même nécessaires car le curcuma est soluble dans la graisse, ce qui rend plus difficile son absorption. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la plupart des études citées ont été faites avec de la curcumine, plus facile à absorber par l’organisme. La recherche s’est attachée ces dix dernières années à trouver des moyens pour stimuler l’absorption du curcuma, avec un certain succès. Certains de ces produits sont vendus dans les magasins « bio » et sur Internet.

 

 

Pour favoriser l’absorption du curcuma, l’Ayurvéda combine la plante entière avec d’autres plantes ou épices entières afin de stimuler certaines propriétés, avec des résultats aussi efficaces que les extraits modernes. Ainsi, en 1998, des chercheurs de l’université médicale de Saint-Jean à Bangalore constatent que le curcuma pris avec du poivre noir – les deux ingrédients de base du curry – augmentent le taux d’absorption du curcuma de 2000% sans effets secondaires! Le gingembre a également un effet similaire. En terme de dose, un indien consomme en moyenne 2 à 2,5 g de curcuma par jour, soit l’équivalent de 4 à 6 gélules. Si vous souhaitez tirer bénéfice du curcuma dans votre alimentation, prenez-en entre 2 et 2,5 grammes par jour. Afin de l’assimiler, enrobez-le de matière grasse comme du ghee et ajoutez-y du poivre ou du gingembre. Pour préserver la curcumine, il est conseillé de ne pas chauffer le curcuma et donc de l’utiliser comme un churna avec lequel on saupoudre son plat au dernier moment.

 

En plus de la poudre jaune vendue dans tous les commerces alimentaires, on trouve du curcuma en gélules, en extrait fluide et en teinture. Préférez toujours le curcuma de qualité biologique car, comme beaucoup d’épices, le curcuma du commerce est souvent irradié afin d’en augmenter la durée de conservation et d’éviter aussi qu’il soit infesté par des insectes. Préférez les extraits des composants naturels de curcuma issus par extraction à base de dioxyde de carbone liquéfié plutôt que par usage de produits chimiques tels que l’hexane qui pourraient laisser des résidus. Les suppléments de curcuma contenant de la pipérine, alcaloïde du poivre noir, améliorent la biodisponibilité du curcuma. Si vous préférez acheter la curcumine, la dose recommandée se situe entre 60 et 100 mg par jour. Assurez-vous de choisir un complément alimentaire contenant de la curcumine extraite d’un curcuma certifié biologique, contenant donc au moins 95 % de curcuminoïdes. En terme d’usage, soyez vigilant, car de grandes quantités de curcuma sur de longues périodes peuvent provoquer des maux d’estomac et, dans certains cas extrêmes, des ulcères. Si vous avez des calculs biliaires ou une obstruction des voies biliaires, si vous êtes sous anticoagulants, consultez votre médecin traitant avant de prendre du curcuma. Idem si vous souffrez de diabète : le curcuma peut baisser le taux de sucre dans le sang et entraîner une hypoglycémie. Les femmes enceintes et qui allaitent ne devraient pas prendre des suppléments de curcuma et se contenter de celui qu’elles mettront dans leur alimentation. Il est également conseillé de s’abstenir de prendre du curcuma au moins deux semaines avant toute intervention chirurgicale.

 

SHATAVARI

Utile à tous les âges de la femme, et en particulier pendant et après la ménopause, Shatavari est une des plantes les plus célèbres du système ayurvédique. Cette plante est dite « tridoshique », c’est à dire qu’elle convient absolument à tous les tempéraments humains – Vata, Pitta et Kapha. En sanskrit, elle se traduit par « qui rend heureux 100 maris » !

Elle s’adresse plus spécifiquement à la femme en ce qu’elle contient des phyto-oestrogènes qui normalisent le taux d’œstrogènes. Ces hormones ont un rôle très important dans le maintien de la santé, elles préviennent les risques de cancer du sein, les maladies cardiaques et l’ostéoporose. Ainsi, en cas d’excès de progestérone on consomme Shatavari à part égale avec Amalaki, ou on l’emploie, seule, dans les maladies dues à l’excès de chaleur (déséquilibre Pitta).

Mais, en Ayurveda, on se soucie peu de mesurer les défaillances ou excès hormonaux, car on sait que Shatavari, étant un ‘adaptogène’, régulera le système de chaque femme, cas par cas.

Pour celles qui viennent d’accoucher ou qui ont des bébés, la prise de Shatavari s’impose car cette plante régénère leur santé et favorise la montée de lait et sa qualité énergétique.

En tant que tonique de la femme : commencer une cure après chaque 20ème jour du cycle pendant 10 jours tous les mois. En cas d’irrégularité et trouble du cycle : tous les jours jusqu’à la disparition des symptômes.

En période de ménopause : tous les jours tant que durent les symptômes. Pour prévenir l’ostéoporose et la déshydratation de la peau et des muqueuses: à prendre comme complément alimentaire quotidien pendant des années.

Cela étant, elle répond plus particulièrement aux terrains acides, et s’avère capable de neutraliser les toxines dues aux aliments non digérés.

Bonne pour le cœur, elle donne aussi de la force, apporte vitalité et vigueur, fait prendre du poids aux maigres et ne fait pas grossir les autres, favorise l’intelligence, stimule la digestion…

Globalement, Shatavari agit sur les systèmes circulatoire, reproducteur, respiratoire, immunitaire et digestif, ainsi que sur la peau, la lymphe, le sang et les graisses. Son action générale est tonique, régénérante, adoucissante, antioxydante, antibiotique…

 

TRIPHALA

Contemporaine de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’Ayurvéda est née, il y a environ 5.000 ans dans la vallée de l’Indus. Le mot « ayuvéda » vient de ayur : vie et véda : connaissance. Il signifie la « science de la vie ». L’Ayuvéda s’intéresse donc à la connaissance de l’énergie de la vie…. Le Triphala est un des plus anciens complexes ayurvédiques. Il a la réputation de rééquilibrer les organes internes du corps et de soulager de nombreux maux. Il répond ainsi parfaitement aux conseils de l’ancien verset sanskrit : « Que chaque être soit dans une bonne santé, sans souffrance, sans maladie, sur le chemin du progrès et de l’évolution ». Le Triphala assurerait également une excellente prévention du vieillissement du corps. C’est pour toutes ces raisons que le Triphala est un des remèdes les plus utilisés en Inde.

 

Le Triphala est composé de trois plantes en parts égales, l’amalaki, l’haritaki et le bibhitaki qui appartiennent aux trois doshas de l’ayurvéda : pitta, vâta et kâpha. Les doshas correspondent aux trois principaux terrains, c’est-à-dire aux trois natures profondes des êtres humains qui sont décrites dans la médecine traditionnelle indienne. Mais une personne n’est jamais de constitution pure, pitta, vâta ou kâpha. Il existe toujours un mélange des trois doshas en proportions variées, avec cependant un dosha demeurant prédominant sur les deux autres. Quoiqu’il en soit, le Triphala qui possède dans sa composition, des plantes agissant sur les trois doshas, agit sans problème sur toutes les personnes qui l’utilisent. C’est là sans doute que se trouve le secret de son efficacité.

 

Sa première indication concerne la digestion et l’appétit. Le Triphala favorise la digestion en stimulant le foie et la vésicule biliaire. Il améliore le transit intestinal en activant le péristaltisme du côlon. C’est ainsi un excellent remède contre la constipation banale. Il agit en douceur sans induire d’irritation intestinale même s’il est utilisé régulièrement. Ces actions sur le foie et sur l’intestin contribuent au nettoyage et à la purification de l’organisme, assurant du même coup, un bon fonctionnement des organes.

Le nettoyage en profondeur de l’ensemble de l’intestin, a pour conséquence l’amélioration de l’absorption de tous les nutriments (vitamines, minéraux, protéines…) contenus dans l’alimentation. De plus, le Triphala favoriserait une augmentation des globules rouges améliorant du même coup, l’oxygénation de l’organisme. Mais aussi son action contribuerait à maintenir un taux normal de la glycémie (sucre dans le sang). Tout cela contribue à entretenir ou à retrouver un bon état général. La présence d’antioxydants dans la composition du Triphala permet de renforcer les défenses immunitaires de l’organisme mais aussi de prévenir le vieillissement et les maladies. Cela se remarque notamment dans l’amélioration du tonus et de la couleur de la peau.

 

Un autre élément le fait beaucoup apprécier : le Triphala aide à la disparition des graisses indésirables du corps… Il contribue par ce biais à faire perdre quelques kilos, notamment grâce à l’élimination des toxines, mais aussi à une énergie retrouvée incitant à augmenter les activités physiques.

De plus, des recherches récentes effectuées à l’Université de Jawaharla Nehru en Inde ont confirmé chez le Triphala, un potentiel détoxiquant mais surtout elles ont mis en évidence une intéressante action anti-cancéreuse. Déjà en 2005, un rapport paru dans le « Journal of experimental and clinical cancer research » faisait état que le Triphala était capable de réduire l’incidence (la fréquence) générale des cancers. Ce phénomène serait dû à son action antimutagène mais aussi à son important statut en antioxydants. Ensuite d’autres études ont démontré que ce remède aurait des propriétés cytotoxiques (qui induisent la mort cellulaire) sur les cellules cancéreuses mais qui épargnent les cellules normales. Cette action proviendrait, entre autres, à la présence de l’acide gallique qui est un important polyphénol. Enfin, des scientifiques du Bhabha Atomic Research Center ont signalé que certains composants du Triphala induisaient une bonne radioprotection. Mais, toutes ces propriétés fort passionnantes, doivent être encore étudiées avant d’en généraliser l’utilisation.

 

D’autres auteurs font état pour le Triphala de vertus anti-virales (sida, herpès..), anti-bactériennes, anti-allergiques, anti-inflammatoires, stimulatrices des facultés mentales, adaptatrices au stress, régulatrices de la tension artérielle… mais tout ceci nécessiterait là aussi, davantage de recherches.

Quoiqu’il en soit, le Triphala est d’abord un régulateur du transit intestinal n’induisant ni irritation, ni accoutumance. Il lutte contre la constipation et rééduque l’intestin en douceur. Il n’est cependant pas indiqué en cas de maladie du côlon. De plus, le Triphala possède un fort statut en antioxydant. Il assure également une assimilation optimale des nutriments et une détoxication de l’organisme.

 

Grâce à tout cela, le Triphala est un excellent remède qui permet le maintien ou la récupération d’un bon état général. Par ce biais, il lutte contre le vieillissement de l’organisme et améliore l’aspect de la peau.

Enfin une meilleure élimination des graisses « indésirables » fait que le Triphala contribue à la perte de poids.

TULSI  - BASILIC SACRE

 

Cette plante tant admirée en médecine ayurvédique, le basilic sacré ou tulsi nous taquinait à distance, plante exotique que nous ne parvenions à rencontrer que dans les anciens récits hindous. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. On peut désormais en trouver des graines de nonne qualité. Il est aussi facile à cultiver que le basilic culinaire, que ce soit sur son balcon ou au jardin !

Voici en quelques lignes les propriété du tulsi !

 

D'abord des qualités contre le stress chronique amenant un état de « brouillard mental ». Sous l'assaut constant de l'adrénaline et du cortisol, bringuebalé par les yoyos glycémiques qui s'ensuivent, le cerveau ne fonctionne plus clairement. Il "multitâche" d'une manière brouillonne et imprévisible.

 

 

 

Le "tulsi", basilic sacré,  pris en infusion de plante fraîche tous les jours pendant plusieurs semaines, a une action adaptogène. Il calme l'axe hypophyse-hypotalamus-surrénales et régule le taux de cortisol.

 

Par ailleurs, le basilic sacré est une excellente plante de fond contre la rhinite allergique, commencer à boire l'infusion 2 à 3 semaines avant l'arrivée des premiers pollens.

 

Comme le basilic culinaire, c'est une plante remarquable pour la régulation de la glycémie sanguine. Les études confirment cette propriété, que l'on soit à jeun ou que l'on vienne de manger. Il redonne à nos cellules une meilleure sensibilité à l'insuline. Il est conseillé de boire une petite infusion concentrée juste après les repas. D'ailleurs, le tulsi réduit aussi les fermentations et calme les crampes intestinales. L'infusion est bien acceptée par les enfants.

 

Le goût des plantes nous en dit beaucoup sur leurs propriétés.

Voici ce qu'il en est des deux cousins. Le basilic sacré (ocimum sanctum) est plus aromatique, plus épicé, légèrement poivré. Un peu à la manière d'un épice, il est plus énergétique, favorisant une meilleure circulation périphérique avec un léger effet fluidifiant sur le sang. En infusion chaude, il aura un effet réchauffant chez la personne ayant souvent froid aux extrémités.

 

Le basilic vivace (Ocimum gratissimum) est plus amer et moins épicé. En plus de ses effets adaptogènes, il agit comme léger tonique des sécrétions gastriques et des muscles lisses, tout à fait indiqué chez la personne souffrant de digestion atonique. Il est aussi légèrement stimulant et protecteur du foie.

 

Les soins proposés ne se substituent en aucun cas à un avis médical conventionnel. En cas de problème médical, consulter en priorité votre médecin traitant.  Espace non-fumeur.